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Page:Bebel - Les Facéties érotiques de Bebelius, 1908.djvu/37

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DE BEBELIUS

— « Non pas. C’est ma mère. Son ventre, à elle, m’a portée, moi qui suis une putain, et mon ventre à moi ne porte que de pieux personnages ! »


14. — LE CURÉ ET LA JUMENT[1]

J’avais formé le dessein de ne rien écrire d’obscène. Mais la turpitude existe, et il sied de la rendre publique, de temps en temps, pour détourner la jeunesse du péché. L’honnête lecteur me pardonnera cette anecdote véridique :

Un curé de ma connaissance, querelleur et jovial, rencontre un paysan qui revient du bain[2] avec sa femme en croupe, monté sur une jument.

Le saint homme tire son bâton pastoral,

  1. Livre II, 13. De eodem. (C’est-à-dire, De alio sacerdote rixoso). Ce même curé querelleur est le héros de trois histoires successives.
  2. L’étuve. Les Facéties font des allusions, généralement scatologiques, au massage et à la sudation.