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Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/48

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quelque chose de maudit par l’homme, la féerique demeure est aussi solitaire que toi. Les herbes géantes à peine livrent un passage étroit vers les salles désertes et la porte au large béante : nouvelles leçons au sein qui pense, que vaines sont les jouissances sur terre offertes ; et mêlées au naufrage par l’inclémente marée du Temps[1]. Si fort dure l’étonnement causé par le prosateur au poète, que voyageur l’un revoit l’ombre de l’autre ; dans des lieux même où rien comme un palais légendaire bâti

  1. There thou too, Vathek, England’s wealthiest son.
    Once form’d thy paradise ........
    ....................
    ....................
    Here didst thou dwell, here schemes of pleasure plan,
    Beneath yon mountain’s ever-beauteous brow :
    But now, as if a thing unblest by man,
    Thy fairy dwelling is as lone as thou !
    Here giant weeds a passage scarce allow
    To halls deserted, portals gaping wide :
    Fresh lessons to Unthinking bosom : how
    Vain are the pleasaunces on earth supplied ;
    Swept into wrecks anon by times ungentle tide !

    Canto I (XXII et XXIII.)