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Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/53

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une phraséologie correcte et par endroits égale au luxe de tableaux ou à quelque grandeur de sentiments ; l’équilibre entre l’imagination et le faire inclinant plutôt vers celle-là comme, chez beaucoup de prosateurs classiques, il relève du côté de celui-ci. Bien. À peine si plusieurs anglicismes accusent de loin en loin un très léger malaise ; et d’autres évoquent-ils quelque charme. Seule erreur avec plus de fréquence constatée qu’à la lecture de nos maîtres les modèles, une confusion atteignant le possesseur ou le relatif, dans les pronoms comme son, sa, ses, et il, elle, la, lui, etc. Pardon ! et (pour clore) pareil tort dépend de certaines conditions grammaticales de l’anglais mal oubliées, ainsi que d’une trop stricte obédience chez quelqu’un du dehors à nos règles empiriques. Rien n’absout l’impéritie apportée au maniement des attaches de la phrase (ou celle-ci se dissémine en l’ombre et le vague) ; mais