Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 1.djvu/253

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MADAME DE LA ROSERAYE

C’est moi, mon ami.

L’OUVRIER.

Je suis envoyé par le patron, madame, pour vous conduire à la fabrique.

MADAME DE LA ROSERAYE

Pour me conduire à la fabrique ? Êtes-vous sûr de votre commission ?

L’OUVRIER.

Oui, madame ; on m’a bien recommandé des ne pas dire un mot de trop.

MADAME DE LA ROSERAYE

C’est bien, je vous suis. Sans adieu, monsieur le baron.

LE BARON

Vous m’autorisez, chère madame, à sermonner cette belle une fille que j’aime de tout mon cœur ?

MADAME DE LA ROSERAYE

Comme il vous plaira.

(Elle sort, l’ouvrier l’a précédée.)