ce que je vous dis là vous étonne, vous trouvez que je m’-émancipe un peu vile et que l’avenir ne serait peut-être pas sans danger. Rassurez-vous. J’ai fermé la porte pour toujours à ces imaginations licencieuses qui ne laissent derrière elles que trouble, épuisement et remords. Je rêve maintenant une existence austère, sans frivolité et sans dissipation, de graves devoirs accomplis plus gravement encore, un foyer solennel comme un cloître. Vous voyez, ma mère, que nous sommes loin de nous entendre, et que nous envisageons mon mariage bien différemment. Vous me dites : « Tu tiens le bonheur, » et moi, je pense : « L’honneur est là. »
Scène II
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à madame de la Roseraye.
Vous avez une voiture en bas, mais nous vous retenons encore.
Non. Je vous quitte au contraire. Il est déjà bien lard pour rentrer à la campagne.
Pourquoi ne m’avez-vous pas laissé faire ? Je vous aurais loué un petit appartement près du