malheur ! Mon pauvre Vigneron ! Ce n’est pas assez de le pleurer nuit et jour, je sens bien là que je ne lui survivrai pas. Un silence. BOURDON Dites-moi, madame, pendant que j’y pense : est-ce avec votre autorisation que Mme de SaintGenis s’est présentée chez moi pour connaître la situation qui vous était faite par le décès de votre mari ? MADAME VIGNERON C’est sans mon autorisation, et si Mme de Saint-Genis vous faisait une nouvelle visite… BOURDON Tranquillisez-vous. J’ai reçu Mme de Saint-Genis de manière à lui ôter l’envie de revenir. Vous avez désiré me voir, madame. Parlons peu, parlons vite et parlons bien. MADAME VIGNERON Je ne vous retiendrai pas longtemps, monsieur Bourdon, je n’ai qu’une question à vous faire. Est-il vrai, est-il possible que mon mari en tout et pour tout ne laisse que cinquante mille francs ? BOURDON Qui vous a dit cela ? MADAME VIGNERON M. Teissier.
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