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Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/236

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Scène V

LES MÊMES, BOURDON. ROSALIE, à Bourdon qui est entré doucement. Comment êtes-vous entré ? BOURDON Par la porte qui était ouverte. Vous avez tort, ma, fille, de laisser votre porte d’entrée ouverte ; on pourrait dévaliser vos maîtres. ROSALIE, sous le nez. Il n’y a plus de danger. L’ouvrage a été fait et bien fait. BOURDON, en descendant la scène, à Mme Vigneron qui se lève. Ne vous dérangez pas, madame, j’attendrai que votre repas soit terminé. MADAME VIGNERON, allant à lui. Qu’avez-vous à me dire, monsieur Bourdon ? BOURDON, à mi-voix. Je viens encore, madame, de la part de Teissier pour ce projet qui lui tient au cœur. Je dois croire, n’est-ce pas, que vous avez instruit votre fille de la demande que je vous ai faite ?