Aller au contenu

Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 2.djvu/250

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ROSALIE Oui, madame. MADAME VIGNERON À quel propos vient-il nous voir ? ROSALIE Vous lui devez de l’argent, madame, il le dit du moins. Encore un corbeau, bien sûr ! MADAME VIGNERON Nous ne devons rien, tu m’entends, rien, à M. Dupuis ; dis-lui que je ne veux pas le recevoir. TEISSIER Si, madame, si, il faut recevoir M. Dupuis. Ou bien, quoi que vous en pensiez, il lui est dû quelque chose, et alors le plus simple est de le payer ; ou bien M. Dupuis se trompe et il n’y a pas d’inconvénient à lui montrer son erreur. Vous n’êtes plus seules ; vous avez un homme avec vous maintenant. Faites entrer M. Dupuis. C’est Mlle Marie qui va le recevoir. Elle sera bientôt maîtresse de maison, je veux voir comment elle se comportera. Venez, Bourdon. Laissons votre fille avec M. Dupuis. (Mme Vigneron et Bourdon entrent à gauche ; à Marie, avant de les suivre.) Je suis là, derrière la porte, je ne perds pas un mot.