pas une pour vous et rien ne vous empêchera, après le mariage de nos infants, de faire quelques avances à M. Teissier. S’il s’y prête, tant mieux. Si le nouveau ménage lui paraissait digne d’intérêt, je serais enchantée pour Blanche et pour son mari qu’il leur revînt un peu de bien de ce côté. Je vais plus loin, madame. Si M. Teissier, fatigué comme il doit l’être de vivre seul à son âge, se laissait toucher par votre esprit et par vos charmes, je vous verrais de bien bon cœur contracter un mariage qui ne serait pas sans inconvénients pour vous, mais où vous trouveriez de grandes compensations. MADAME DE SAINT-GENIS Vous dites des folies, Madame Vigneron, et vous connaissez bien peu les hommes. M. Teissier, à la rigueur, ne serait pas trop âgé pour moi, c’est moi qui ne suis plus assez jeune pour lui. AUGUSTE, entrant. M. Merkens vient d’arriver, madame ; dois-je le faire entrer ici ou dans l’autre salon ? MADAME VIGNERON Que préférez-vous, madame ? Rester seule, recevoir M. Merkens ou assister à ma toilette.
MADAME DE SAINT-GENIS Comme vous voudrez.