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Page:Becquerel - Exposé élémentaire de la théorie d’Einstein et de sa généralisation.djvu/207

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RELATIVITÉ GÉNÉRALISÉE

de nous obtenons ainsi le second groupe de Maxwell.

L’électron. — Nous avons vu (note 14, no 3) qu’il est impossible de construire un électron et par conséquent de la matière à partir du champ électromagnétique seul ; on sait d’ailleurs que l’électron ne peut exister qu’en admettant des forces de cohésion non-maxwelliennes (pressions de Poincaré). Si l’on admet la continuité dans la structure géométrique de l’Univers, il est possible de calculer en chaque point le scalaire du tenseur total d’énergie c’est-à-dire « la densité de substance ». L’expression est d’ailleurs assez compliquée. Le résultat intéressant est le suivant : il est permis de penser que les forces de cohésion, jusqu’alors mystérieuses, qui permettent l’existence de l’électron sont les qui ajoutées aux composantes du champ de gravitation constituent les forces absolues (éq. 16-13). L’union du tenseur de gravitation et du tenseur d’électricité (ou plutôt d’un tenseur à partir duquel sont formés les ) ou plus simplement, si l’on admet la restriction de Weyl, l’union de et de suffit pour rendre compte de l’existence des électrons et de la matière, alors que le champ de gravitation et les forces maxwelliennes ne suffisaient pas.

« Le potentiel électromagnétique a en lui quelque chose de fondamental qui disparaît quand on en prend le rotationnel pour obtenir la force électromagnétique observable » (Eddington).

Toutefois dans le problème de la matière, il ne paraît pas exact de supposer une structure d’Univers continue, car l’expérience nous a révélé l’étrange loi des quanta. Les