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Ce qui prouve encore l’identité du jardin des Thermes et du clos de Lias, c’est que l’un et l’autre occupaient le même espace, et étaient compris dans les mêmes limites. Ce jardin, détérioré au xiie siècle, appartenait aux abbés de Saint-Germain-des-Prés. L’abbé Hugues v, en 1179, en aliéna plusieurs parties, à condition que des maisons y seraient construites. C’est ainsi, par exemple, que la rue Saint-André-des-Arcs, où se trouvait l’église du même nom, a été ouverte sur le clos de Lias. Ce surnom des-Arcs, donné à cette rue, vient évidemment encore du mot arx[1].



Note F (Page 24).


Un titre de l’an 1138, relatif à l’aumônerie de Saint-Benoît, porte qu’elle était contiguë au palais des Thermes, Juxtà locum qui dicitur Thermœ[2].

  1. Dulaure, Histoire de Paris, T. 1er, pag. 127. — Recherches critiques sur Paris, par Jaillot, T. 5, Saint André, pag. 4, 7, 10, 11, 93, 120. — Histoire de Paris, par Félibien, T. 3, pag. 207.
  2. Histoire de Paris, par Félibien, Preuves, T. 3, pag. 91.