tion. Mais elles différaient, l’une et l’autre, de l’e ouvert.
« A ton objet, mon œil se rassérène,
Et ne connoit ni tristesse ni peine.
» Rassérène n’a pas de diphtongue en sa pénultième, et peine en a une.
» L’Afrique a de chaudes areines…
Que pour vous j’endure de peines !…
» Arènes, et pour ce, mal rimé avec peines. »
- (Malherbe, IV, 258, 306.)
(Sur ai confondu avec è, voir l’article V).
« L’Italie, dit un auteur du xixe siècle (Editeur de Turgot. IX. 50.), n’a pas les teintes adoucies de nos
treize e : e, ë, é, ê, ai, ay, ei, et, ait, et, est, ais,
aient. »
Quand on est protégé par une telle proposition, l’on peut discuter à son aise, et sans crainte d’étonner personne, les différents sons de la lettre e.
Erre. Il semble que l’e suivi de deux r ait toujours été ouvert : « L’e est ouvert dans la pénultième lorsqu’il est suivi de la double, r, guerre, tonnerre. » (Mourgues, 39.)
Ère, ère. Quand on parcourt les livres et les autho-