le peuple qui le paie, duquel il vit, auquel il doit ses services, et qui, par conséquent, est son maître. Cela connu, plus d’indécision dans la cité : le droit public est défini, la nation est reine et le fonctionnaire n’est plus qu’un membre hiérarchique et rétribué d’une domesticité politique qui doit tout à tous, et à laquelle nul ne doit personnellement rien !
Si la démocratie est le renversement du régime indigne des bureaux ;
Si la démocratie est la consécration de la dignité du citoyen ;
Si la démocratie est le néant de l’ambition et de ses crimes, en même temps que la source du désintéressement et de ses vertus ;
Si la démocratie est le gouvernement du peuple, le gouvernement de soi par soi-même ;
Si la démocratie n’est que le règne pur et simple et non pas la tyrannie de l’administration ;
Il me semble que je suis dans la question.
XII.
Il n’y a chez les peuples que deux points sur lesquels la divergence d’opinion ne peut exister.