conséquent, second seigneur, par héritage, de la seigneurie de Grandpré et de la partie ouest du fief de Grosbois.
Son dénombrement prouve qu’aucun progrès n’avait été fait dans ces deux seigneuries dans l’intervalle de 1709 à 1723. Au contraire, il ne lui restait même plus que trois censitaires dans Grosbois, la veuve d’Étienne Gelinas, Jean-Baptiste Gelinas dit Bellemare, et Pierre Hérou dit Bourgainville, possédant des terres sur la petite rivière, des prairies dans les îlets et des lots dans la commune. Pas une seule terre n’avait encore été concédée dans la seigneurie de Grandpré, à l’exception d’une dizaine de lots de prairies dans les îlets, aux habitants de la Rivière-du-Loup et de la seigneurie de Grosbois-Est. Pierre Gelinas dit Lacourse avait abandonné sa concession, voisine de son frère Étienne, pour s’établir dans la seigneurie des messieurs LeSieur.
Nous voilà en présence d’un fait suggérant la pensée que depuis la mort de Lambert Boucher, sieur de Grandpré, en 1699, il n’y avait pas eu, pour ces deux seigneuries de Grandpré et de Grosbois-Ouest, d’adminis-