gneuries, à sept arpents de la grande rivière jusqu’à la petite rivière. Il prenait tout le rivage du lac et celui de la petite rivière jusqu’à la moitié du terrain depuis son embouchure jusqu’à sa courbe vers le lac. Les terres concédées commençaient là, bornées d’un bout par la rivière, par la ligne seigneuriale de l’autre, et par la réserve du seigneur du côté d’en bas.
Ce premier arpentage ou première disposition des terres sur ce point-là, le seul morceau de terre de Grosbois-Ouest au nord-est de la petite rivière Machiche, est complètement oublié de nos jours. Il n’y avait pas eu d’habitation seigneuriale sur la réserve près du lac avant l’acquisition de ce fief par M. Conrad Gugy. Cette réserve était assurément la plus exposée à souffrir des débordements du lac St-Pierre.
Si les vieux papiers au sujet de cette grande affaire se retrouvent, nous ne serions pas étonné d’apprendre que c’est le seigneur lui-même qui a proposé ce dérangement, afin de pouvoir bâtir son manoir en haut, à proximité du pont public et du grand chemin, donnant à ses cen-