Page:Bellerive - Brèves apologies de nos auteurs féminins, 1920.djvu/122

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mlles  MICHELLE LeNORMAND[1] — YVONNE CHARETTE — ANDRÉE JARRET[2] — MARIE-ROSE TURCOT[3] — MONIQUE[4]



Un merveilleux essor s’est produit en ces dernières années dans la littérature féminine canadienne-française, qui a fait la joie de ceux qui suivent le mouvement littéraire féminin et ambitionnent pour lui de belles destinées.

En effet, toute une floraison de jeunes auteurs féminins a surgi qui démontre que la littérature féminine est aussi vivante que par le passé et qu’elle offre de brillantes promesses d’avenir.

Nous la devons sans doute à cette importante école d’enseignement supérieur qui nous apparaît comme un magnifique jardin où des mains habiles cultivent les fleurs les plus variées dans une atmosphère pure et sereine et sous l’influence d’un soleil vivifiant.

Les noms de ces jeunes auteurs sont bien connus ; ils forment le titre de cette apologie. Une auréole de gloire les entoure déjà, car ils ont entendu cette

  1. Mlle  Antoinette Tardif, de Montréal.
  2. Mlle  Cécile Beauregard, de Montréal.
  3. Récemment mariée à M. Paul Hubert, inspecteur d’écoles de Rimouski, fille de M. Turcot, ancien député de Mégantic.
  4. Mme  E.-P. Benoît, de Montréal.