Québec, et on se servit de ses arguments pour plaider en leur faveur. Elle se fit l’âme du mouvement destiné à propager l’enseignement ménager et à établir l’enseignement post-scolaire ou universitaire pour les jeunes filles, et l’on vit dans la suite surgir à Montréal l’École Ménagère provinciale et l’École d’Enseignement supérieur[1].
Une carrière aussi féconde en œuvres de toutes sortes ne pouvait manquer d’être appréciée. Aussi Mme Dandurand a-t-elle été honorée en plusieurs circonstances. En 1900, elle fut déléguée par le gouvernement Laurier au Congrès International des Femmes, tenu à Paris, pendant l’Exposition Universelle.
À ce congrès, elle eut l’honneur d’être choisie pour présider à plusieurs séances, et pendant son séjour à Paris, elle fut nommée Officier d’Académie par le Ministre de l’Instruction Publique en France, et membre du Club Lyceum de Paris, le club féminin le plus aristocratique.
- ↑ Plusieurs de ses articles et de ses conférences ont été publiés dans le Journal de Françoise.