populaire, prononcée au Congrès féminin tenu en 1907, et à Québec, où elle fit ses débuts avec Madeleine et Colombine dans une séance de l’Institut Canadien, où toutes trois racontèrent leurs souvenirs et leurs impressions d’un voyage fait ensemble au Lac St-Jean.
Gaëtane a aussi contribué pour sa part au livre intitulé : Les femmes du Canada, qui fut distribué par milliers d’exemplaires aux visiteurs de l’Exposition de Paris en 1900.
e Ginevra, nous avons un joli recueil de chroniques,
choisies parmi celles qu’elle a publiées
au cours de sa carrière de chroniqueuse au Soleil. À les lire on éprouve le sentiment de venir en contact
avec une âme forte, généreuse, bonne et compatissante, accessible à tout ce qui est beau et noble. Félicitons-la de s’être rendue aux désirs de ses amis et de nous les avoir présentées sous forme d’un beau volume intitulé : En relisant les vieilles pages.
Son livre, en effet, nous en avons l’assurance, intéressera nombre de lecteurs, puisqu’un professeur français de valeur, M. Bracq, en a fait en juin dernier, au cours de sa visite à Québec, l’appréciation suivante que nous avons lue dans le Soleil :
« J’ai rarement lu des fragments plus savoureux, écrits dans une langue plus souple, plus élégante et plus correcte. Ce n’est pas le style de Madame de Sévigné ni celui de George Sand, mais