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Page:Belot - Mademoiselle Giraud, ma femme (47e éd.).djvu/215

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MADEMOISELLE GIRAUD

rejoignant vers les quatre heures de l’après-midi à l’hôtel.

— Ce soir, je le veux bien. Rien ne nous retient plus et j’ai hâte d’en finir. Quelle route comptez-vous prendre pour que j’en choisisse une autre ? C’est un point important à débattre.

— Veuillez fixer votre itinéraire, je réglerai le mien d’après le vôtre.

— Si vous n'y voyez pas d’obstacles, répondit M. de Blangy, je me dirigerai vers le nord : j’irai droit devant moi, sans pouvoir vous préciser les points où je m’arrêterai.

— Je n’ai pas besoin de les connaître. Vous avez choisi le nord. Je choisis le midi. Je prendrai, ce soir même, l’express de Marseille, ou celui de Bordeaux, peu importe.

— Il faut alors arriver à une de ces deux gares vers huit heures.

— J’y arriverai.

— Dans ce cas, il ne nous reste plus qu’à nous dire adieu, à nous souhaiter bonne chance et à nous diriger vers la rue Caumartin.

— C’est mon avis.