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Page:Belot - Mademoiselle Giraud, ma femme (47e éd.).djvu/267

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MADEMOISELLE GIRAUD

devenu ? Vous êtes retourné en France. Vous m’avez abandonnée. Je pars. Adieu, adieu. »

Je relus deux ou trois fois cette lettre, machinalement en quelque sorte. J’étais comme hébété, je ressentais des douleurs dans tout le corps, j’avais la tête lourde, mes dents claquaient.

Je pris le lit ; une fièvre assez violente avec accompagnement de délire se déclara dans la nuit. Au matin, les maîtres de l’hôtel, ne me voyant pas descendre, montèrent chez moi et s’empressèrent d’envoyer chercher le docteur X… Pendant plusieurs jours, il désespéra de me guérir. Enfin il parvint à triompher du mal : une fièvre typhoïde, je crois.