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Page:Beltjens - À l’Auteur des Chansons des Rues et des Bois, paru dans La Revue belge, 15 mars 1891.djvu/28

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Septembre aussi lâche sa thèse
Et dit d’un air professoral :
« Il m’a volé mon antithèse, »
Ombre et rayon, c’est immoral !

Octobre, qui remplit son verre,
En riant, leur propose en vain
De vider, comme Jean Sévère,
Leurs différents avec son vin.

Avec ces gens-là puisqu’en somme
On n’en aurait jamais fini ;
Puisqu’au Zodiaque on s’assomme
Comme autrefois à Hernani ;

Puisqu’il faut que je me courrouce
Pour ou contre les mécontents,
Pour ou contre la lune rousse,
Pour la pluie ou pour le beau temps ;