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Page:Beltjens - Vénus et Minerve, 1884.djvu/18

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» À son aspect les cœurs les plus durs s’amollissent ;
» Sa démarche royale enivre et fait aimer ;
» Devant ses yeux charmants les astres d’or pâlissent,
» Et le profond Chaos sent ses gouffres germer !

» Le parfum de la rose est fait de son haleine ;
» Les ruisseaux à sa voix rêvent silencieux ;
» Le Rhythme universel, avec son urne pleine,
» Baigne à flots cadencés tous ses pas gracieux.

» À toi, Vénus, à toi, sur la cime éthérée,
» Le trône le plus haut et le plus éclatant ;
» C’est toi, chez les mortels, divine Cythérée,
» Qu’aux temples les plus beaux tout l’avenir attend !