Aller au contenu

Page:Beltjens - Vénus et Minerve, 1884.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Par les monts, par les bois, de ravine en ravine,
L’écho porta son hymne au monde rajeuni,
Et l’applaudissement de la troupe divine
De soleil en soleil, roula dans l’infini.

Or, pendant qu’il chantait et que sa voix sonore,
Charmait dieux et mortels, rois et peuples rampants,
Des bords de l’Eurotas aux rives de l’Anaure,
D’Ithaque à Ténédos, l’île aux vastes serpents,

La fille du grand Zeus, la vierge invulnérable
Qui sait tous les secrets du cerveau paternel,
Minerve, dont la vue, à tous impénétrable,
Scrute l’azur céleste et l’Érèbe éternel,