Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/20

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avis du traducteur.


Les antiques qu’il a tirées des entrailles de la terre ou sauvées des mains de la barbarie vont former un accroissement considérable d’un des premiers dépôts scientifiques de l’Europe, le musée britannique à Londres. On aimerait sans doute mieux en France qu’ils fussent venus orner le musée royal de Paris ; mais on ne peut pas réunir tous les trésors ; d’ailleurs, depuis que les nations sentent que les collections d’art, pour être utiles, doivent toujours être exposées au public, il importe peu à l’intérêt de l’art que ce soit dans telle ou telle capitale qu’on peut les admirer. L’essentiel est qu’elles soient préservées de la destruction, et accessibles, dans tous les momens, aux indigènes et aux étrangers.