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Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/377

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en nubie, etc.


beaucoup la perfection du travail ; il paraît d’ailleurs que les corps déposés dans ces sépulcres étaient simplement ceux de laboureurs. Suivant mon opinion, cette ville a eu une communication avec la mer Rouge ; je développerai plus tard les raisons qui me le font croire.

À un mille et au nord d’Elethéyia on voit un petit temple périptérique, situé au milieu d’une vaste plaine, maintenant couverte de sable, mais qui évidemment a été cultivée autrefois. Le rocher dans lequel sont creusées les tombes, forme au bout de cette plaine une colline isolée qui domine sur tous les environs. Du haut de cette colline, ma vue se portait sur une plaine de sable qui s’étendait au sud et au nord de la ville, à neuf ou dix milles le long des bords du Nil, et à un mille et demi sur la largeur de la rive, jusqu’au pied de la montagne. Quand tout ce terrain était cultivé il devait fournir assez de vivres pour l’approvisionnement d’une ville considérable. À trois milles et au nord d’Elethéyia, le rocher. avec le village d’El-Kab touche à la rive du fleuve, et forme de ce côté une enceinte à la plaine et aux ruines de la ville qui y était construite.

A notre retour à Louxor, nous reprîmes notre ancienne demeure dans le sekos du temple.