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voyages en nubie,


le plafond de ce corridor sont peintes des aigles[1].

L’escalier qui succède au premier passage a de part et d’autre une niche ornée de figures curieuses : ce sont des corps humains, des têtes de divers animaux, etc. De chaque côté de la porte percée au bas de cet escalier on voit une figure de femme agenouillée, et étendant les mains sur un globe : au-dessus de chacune de ces femmes on remarque un renard, symbole que les Égyptiens représentaient ordinairement à l’entrée de leurs tombeaux[2]. Sur le fronton au-dessus de la porte on a sculpté les noms du héros enseveli dans ce tombeau, et de son fils ou de son père[3]. Deux génies ailés s’étendent comme pour les protéger, sur ces noms qui sont enfermés dans deux niches ovales ; dans celle qui est consacrée à Nichao, on voit une figure assise ; la barbe fait connaître que c’est celle d’un homme. Il est coiffé de la mesure de grains surmontée de deux plumes, et tient sur les genoux la serpette et le fléau ; au-dessus de

  1. Voyez l’Atlas, planche 2.
  2. Voyez l’Atlas, planche 3.
  3. On verra plus bas que l’auteur croit que ce sont Nichao et Psammétique qu’on a représentés dans ce tombeau. (Le Trad.)