Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 2.djvu/100

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
92
voyages en égypte,


tagnes d’alentour ; nous aperçûmes quelques mines dans la vallée qui conduit au défilé vers Zabarah, et trois autres auprès de cette place. A notre retour à Sekket nous n’avions plus trouvé l’Arabe à qui nous avions donné à garder notre provision d’eau, il avait disparu avec les outres, en sorte qu’il ne nous restait plus de boisson ; heureusement le puits était à une distance d’une journée de douze heures ; nous y envoyâmes nos chameaux pour prendre une nouvelle provision.

Le lendemain nous nous dirigeâmes de bonne heure vers le sud ; et à deux heures après midi, nous arrivâmes à l’endroit où la route tourne à l’ouest, et où est située l’ancienne station dont j’ai parlé plus haut. Ce lieu s’appelle Kafaliet. Nous continuâmes notre route jusqu’au soir. Quand nous arrivâmes à Habou-Kady auprès d’une montagne qui a la forme d’une cloche, et domine la vallée de Wady-el-Gimal, nous vîmes une quantité d’egley et des plantes semblables aux joncs et appelées mourks.

Nous étant remis en route le lendemain de bonne heure, nous traversâmes une vaste plaine. Quand nous arrivâmes à Habou-Kroug qui paraît être l’entrée des montagnes qu’il faut traverser pour se rendre au Nil, nos chameaux