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en nubie, etc.


qua auprès de Thèbes pour se rendre à la première cataracte du Nil. Étant cette fois en grand nombre, nous avions une flottille entière. La compagnie consistait en MM. Bankes, Salt, Beechey, le baron Sack, voyageur prussien et célèbre naturaliste, Linon, dessinateur, le docteur Ricci et moi. Le consul avait pris un grand bateau, M. Bankes une cange, le baron un petit bateau, et nous étions suivis d’un canot plein de brebis, chèvres, dindes, canards, pigeons, etc., dont les cris mêlés formaient un charivari qui nous accompagna tout le long de la route. Il y avait en outre des provisions de toute espèce dont ces messieurs s’étaient pourvus au Caire ; aussi notre table fut-elle splendide en comparaison de celle que nous avions eue dans les déserts. Nous avions deux sortes de vins, des fruits pour dessert, et il ne manquait à notre luxe que de la glace pour rafraîchir notre boisson dans les chaleurs qui nous accablaient, et qui rendaient notre voyage très-fatigant.

Arrivés à Eléthyia, nous y passâmes le reste de la journée et une partie du lendemain. N’ayant rien à ajouter à la description que j’ai fait précédemment de cette place, je n’entrerai dans aucun détail sur notre séjour.

Le 21, nous visitâmes Edfou, et examinâmes