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voyages en égypte,


la vallée où nous étions communiquait avec celle de la première station : c’était un motif de plus de croire que la grande route de Coptos à Bérénice passait par cet endroit ; ce qui s’accorde avec l’opinion et la carte de d’Anville.

Dans la matinée du 10 nous nous remîmes en route pour revenir au mont Zabarah, et examiner de nouveau Petit-Sekket (Sakiet minor) que nous n’avions pas bien vu auparavant. La vallée dans laquelle nous étions, continuait de se diriger au nord-ouest, et était à peu près parallèle à la mer Rouge.

Vers une heure nous arrivâmes à Khefeiri, où il y a un puits d’eau excellente. Nous y passâmes le reste de la journée et la nuit ; et nous fûmes assez heureux de nous procurer encore une brebis : malheureusement elle était aussi maigre que celle de la veille ; à peine avait-elle une livre de chaire franche : aucune brebis du pays n’en a davantage, à moins qu’elle ne soit d’une grosseur extraordinaire ; les entrailles sont la meilleure partie de ces animaux.

Nous étant remis en rouie le 11, nous passâmes par une vallée entourée de rochers de granit ; après midi nous arrivâmes à la belle source d’Amusué, qui peut passer pour un phénomène de ces déserts ; l’eau y jaillit par une