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Page:Benoist - L'Abitibi pays de l'or, 1938.djvu/104

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Émile Benoist

lancée par des membres de la famille Trudelle, les uns d’Amos, les autres de Montréal.

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Les catholiques ne sont pas rares dans Bourlamaque cosmopolite. Ils sont paroissiens, de même que leurs coreligionnaires de Val d’Or, de Saint-Sauveur-les-Mines. La paroisse, vieille de deux ans, s’est construit, en 1936, à la frontière entre les deux villes, un commencement d’église. C’est une crypte, au-dessus de laquelle l’on songe déjà à élever un temple plus vaste. Le presbytère, modeste maison, est à côté de l’église.

Le premier curé de Val d’Or, M. l’abbé Pierre Lévesque, avait été, à l’automne de 1933, missionnaire dans la colonie naissante de Sainte-Gertrude de Villemontel. Après avoir commencé les travaux de l’église de Val d’Or, l’abbé Lévesque fut remplacé, en novembre 1936, par le curé actuel, M. l’abbé Gaspard Forest. Celui-ci n’est pas un nouveau venu dans l’Abitibi et le ministère en pays minier ne lui était pas inconnu avant qu’il ne prît charge de la cure de Saint-Sauveur. Natif de l’Épiphanie, M. l’abbé Forest a fait ses études au Collège de l’Assomption, au Grand Séminaire de Montréal. Il fut ordonné, en 1922, à Haileybury,