ré y voit. Le village de banlieue possède aussi son école.
Mais le curé de Malartic n’a pas à voir qu’à sa paroisse de Malartic. Deux missions principales relèvent de lui, la Rivière-Héva, centre de colonisation, dont il a été question précédemment, et le village de la mine O’Brien. La population de la Rivière-Héva, exclusivement canadienne-française, est déjà de 250 âmes ; une école s’y installe. À la mine O’Brien, onze familles irlandaises et 41 familles canadiennes-françaises, toutes catholiques. À cet endroit, il y aura bientôt un village, ensuite peut-être une ville. À l’heure qu’il est, le curé de Malartic consacre sa journée du dimanche à sa paroisse de Malartic. Il dit deux messes dans sa « cookerie » transformée en chapelle. Sur semaine, le lundi, tous les quinze jours, il va dire la messe à la Rivière-Héva et à la mine O’Brien. Au temps pascal, il a fait des missions dans vingt-quatre postes différents, tous des campements miniers.
Le territoire de la future ville de Malartic se trouve sur le domaine de la compagnie Canadian