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L’Abitibi, pays de l’or

de 550 pieds. Ses galeries et travers-bancs s’étendent, aux divers étages, sur une longueur de plus de quatre milles. Disons en passant que dans ce réseau de couloirs, mineurs et ingénieurs se retrouvent le plus facilement du monde. Quant à l’arpentage, il se fait quotidiennement, à l’aide du théodolite. La mine possède deux puits, l’un vertical, de 550 pieds ; l’autre incliné à 45 degrés, qui atteint la même profondeur mais par un parcours de 800 pieds environ. Le chevalement au-dessus du puits incliné est en bois. Il s’élève à plus de cent pieds. C’est probablement le plus haut du genre au Canada. L’usine ne peut recevoir que 150 tonnes de minerai par jour mais la mine en donne bien davantage.

En 1937, l’usine de Sullivan a traité 55 052 tonnes de minerai qui ont donné 21 771 onces d’or, soit une valeur de 761 707 $.

Le personnel de la mine est de 150 hommes, dont 120 mineurs, en deux équipes de 60 hommes, qui passent chacune sept heures par jour dans le sous-sol.

En marge de la mine et en plus de l’usine pour le traitement du minerai, il y a comme de raison tous les ateliers qu’il faut, forge, chambre de compression pour l’air, chambre des treuils, salle de pompage, le magasin, les bureaux, la cantine, un