ces trois dernières années, de même que Rouyn et Noranda, il y a dix ans, des villes nouvelles ont surgi. En 1936, une douzaine de mines québécoises en production ont donné pour 23 334 849 $ d’or, pour 234 893 $ d’argent et pour 6 287 025 $ de cuivre. En 1937, vingt-trois mines ont donné pour 24 849 758 $ d’or, soit 710 196 onces. Pareillement progression pour l’argent, de 724 339 onces à 907 950 onces, et pour le cuivre, de 66 340 175 à 95 029 546 livres.
La part de la population québécoise et de langue française dans cette industrie naissante et en plein progrès n’a pas été ce qu’elle aurait dû être. La faute en est à cette population même, qui s’est désintéressée généralement des richesses du sous-sol.
L’Abitibi et le Témiscamingue, c’est pourtant chez nous, en territoire québécois. Du moins, les cartes géographiques l’indiquent-elles encore.