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Page:Benserade - Fables d’Ésope en quatrains, 1678.djvu/133

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FABLE CXX.




UNHomme avoit une Oye, & c’é
toit ſon tréſor,
Car elle luy pondoit tous les jours un 
œuf d’or :
La croyant pleine d’œufs, le fou s’impatiente,
La tuë, & d’un ſeul coup perd le fonds, 
& la rente.