Page:Benson - Le Maître de la terre.djvu/109

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lui était tombé de la tête, et que son manteau était déchiré. De grosses gouttes de sueur lui coulaient sur le front.

Il savait à peine que penser de cette nouvelle imprévue. Évidemment, la guerre aurait été une catastrophe terrible : mais le prêtre, sans trop comprendre pourquoi, avait l’idée qu’il y avait d’autres choses possibles qui étaient pires encore. Il songeait à cette paix universelle qui se trouvait établie par d’autres méthodes que celle du Christ. Ou bien, est-ce que Dieu, tout de même, était derrière toutes ces choses ? Aucun espoir de trouver une réponse à cette question.

Et ce mystérieux, cet inquiétant Felsenburgh ! Donc, c’était lui qui avait fait cela, qui avait accompli cet acte, incontestablement supérieur à tout autre événement temporel connu jusque-là dans l’histoire de la civilisation ! Quelle espèce d’homme était-il ? Quels pouvaient être son caractère, ses motifs ? Et quel usage allait-il faire de son prodigieux succès ? Ainsi les points d’interrogation dansaient, devant Percy, comme une foule d’étincelles, et toute sorte de problèmes s’imposaient à lui, dont chacun avait pour objet tout l’avenir du monde. Et, en attendant, il se rappela qu’il y avait là une vieille femme qui désirait se réconcilier avec Dieu, avant de mourir…

Deux ou trois fois, il sonna sans qu’on vint lui répondre. Enfin, une lumière se montra, au premier étage.