Page:Benson - Le Maître de la terre.djvu/216

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— Nous ne le croyons pas ! Il a déjà consenti à la même chose en Allemagne.

— C’est bien cela ! dit M. Francis. Et, s’il consent, je suppose que le projet aura aussitôt force de loi ?

Olivier s’étant penché sur sa table, y prit une feuille de papier vert qui contenait le projet.

— Naturellement, vous connaissez ceci ? répondit-il. Eh ! bien, en effet, le projet aura force de loi tout de suite ; et la première des fêtes du culte sera célébrée le 1er octobre. C’est bien la Paternité, si je me rappelle ? Oui, la Paternité !

— Il y aura un grand mouvement, ce jour-là ! reprit le visiteur, avec une flamme dans les yeux. Et nous n’avons plus que quinze jours, jusqu’au 1er octobre !

— Oui, mais ce genre de choses ne me concerne point ! — poursuivit Olivier, en rejetant le projet sur la table. — Cependant, j’ai entendu dire que le rituel sera exactement celui qui se trouve déjà employé en Allemagne. Au fait, je ne vois aucun motif pour que nous nous singularisions sur ce point.

— Et l’abbaye de Wesminster sera l’une des églises affectées au culte ?

— Sans aucun doute !

— Eh ! bien, monsieur, dit M. Francis, je n’ignore point que la commission spéciale doit avoir étudié tout cela de très près, et arrêté déjà tous ses plans. Mais il me paraît que, pour l’organisation pratique, on aura besoin de toute l’expérience dont on pourra disposer ?