Page:Benson - Le Maître de la terre.djvu/384

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tourée d’un espace sans limites, à la fois infini et vivant. Cet espace était vivant comme l’est un corps qui respire et se meut ; il était un, et cependant multiple ; immatériel, et cependant absolument réel, réel d’une réalité que jamais elle n’avait même soupçonnée… Et pourtant, tout cela encore, pour Mabel, était familier comme un lieu bien souvent visité dans des rêves. Et alors tout à coup, quelque chose qui était à la fois lumière et son, quelque chose qu’elle sut immédiatement être unique, franchit cet espace…

Et alors, elle vit, et elle comprit.