Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/256

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— Madame d’Aubray…

Gaston prononça malgré lui le seul nom qui fût dans sa pensée, car tout le reste du genre humain eût péri sous ses yeux, qu’il s’en serait médiocrement soucié d’ailleurs.

— Il vient d’arriver une dépêche d’Étretat, où est M. d’Aubray, comme vous savez. Sa sœur a fait une chute de voiture. Elle a je ne sais quoi de rompu ou de contusionné. Suzanne n’a pas pris le temps de me donner les détails. Leur retour est indéfiniment retardé.

— Ah ! fit M. de Courvol avec un soupir de soulagement.

— Croiriez-vous qu’au reçu de cette dépêche ma fille a déclaré vouloir partir sur l’heure ? Sa belle-sœur sera remise quand elle arrivera. Mais j’ai eu beau le lui répéter, elle m’a opposé