Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/283

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des Sabran et des Parabère sourit à mon imagination.

— J’aime décidément mieux passer la nuit au château qu’au village, dis-je à mon guide, et je vous serai très-obligé, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, de mettre des draps dans le lit que voici.

— Je ne vois d’autres inconvénients, monsieur, que l’humidité et les souris.

— Eh bien ! vous ferez un bon feu pour conjurer l’humidité, et quant aux souris… je suis brave. À propos, ajoutai-je, il n’y a pas de revenants ?

— Monsieur veut plaisanter, dit le concierge, qui avait dû être un Frontin fort agréable dans sa jeunesse. Au surplus, il me semble que le seul revenant dont on parle ici, ne serait pas trop à redouter pour monsieur.