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Page:Bera - Double Histoire - Histoire d un fait divers.djvu/154

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— Oh ! nous parlons de Paris, et puis… de sa province. Mon Dieu, la conversation traîne un peu ; cependant il ne peut pas se décider à partir.

— Je le crois bien, un provincial et un amoureux ! C’est égal, il est très-aimable. En voilà un, tiens, qui t’aurait rendue heureuse. Un si brave garçon ! Et plus riche que M. Talmant.

— Oh ! ne parle pas ainsi, dit Emmy confuse ; ce n’est pas bien. Gervais est mon mari, et je ne dois pas même penser que j’aurais pu en aimer un autre.

— Tu as raison, c’est aussi ce que je dirais s’il s’agissait de Jules et de moi. Mais pourtant, si ton mari te trompe, ma foi… ce n’est pas bien.

— Je n’en suis pas sûre.

— Dame, ça y ressemble. Quel dommage que tu ne l’aies pas suivi ! »

Elle revint tant et si bien là-dessus, ainsi que sur les perfections de M. Martel,