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Page:Bera - Double Histoire - Histoire d un fait divers.djvu/233

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d’écrire tout à l’heure à cause de cela. Et cependant, j’ai des lettres pressées. Veux-tu me servir de secrétaire ? demanda-t-il à sa femme.

— Volontiers, » répondit-elle.

Ils passèrent ensemble dans le cabinet de M. Talmant, et sous sa dictée la jeune femme écrivit deux lettres d’affaires.

« Ah ! fit-il ensuite en frappant du pied.

— Qu’y a-t-il ?

— Un mot à écrire à ce Martel.

— Si ce n’est qu’un mot, vous pourriez peut-être l’écrire vous-même.

— Pourquoi donc ? Il ne connaît pas, je pense, votre écriture. Écrivez ! » poursuivit-il d’un ton impérieux.

Elle obéit. C’était une réclamation de frais occasionnés par certaines démarches. Quand la lettre fut achevée, M. Talmant la signa ; puis, la mettant sous enveloppe, il fit écrire aussi l’adresse de la main d’Emmy. Elle n’osait refuser, mais elle souffrait de la