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POÉSIES

Pour adoucir les maux de Pesclavage ;
Fais-toi poëte, et conjure les dieux
De t’enseigner à parler leur langage.
Si tu deviens favori d’Apollon,
L’ennui bientôt fuira de ta prison ;
Le dieu des vers, dans le pays des fables,
Te conduisant par des chemins fleuris y
T’entourera d’illusions aimables ;
Autour de toi voltigeront les ris,
Bien plus plaisans et plus recommandables
Que les cousins et les chauve-souris.
Ton vil grabat, la paille où tu reposes,
Changés en lit de jasmin ou de roses.
T’inviteront aux plaisirs de l’amour
Avec Hébé, Psyché, Flore ou Clytie,
Qui te viendront enchanter tour à tour :
La sombre voûte à peine recrépie,
Triste iiteJicr des travaux u’Arachné,