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POÉSIES

En écrivant pour charmer tes loisirs,
Entoure-toi de plaisant* souvenirs ;
Ose parler aux maîtres de la terre
En éf^ayant ta verve solitaire :
Dis-leur combien tu serais enchanté
De respirer l’air de la liberté.
Tu peux gaîment émouvoir leurs entrailles.
D s qu’un poëte entre quatre murailles
Perd son génie ainsi que sa santé
Que tu voudrais observer la nature
Pour la clianter, si c’est leur volonté ;
Qu’on parle mal, dans une tour obscure,
J)iL doux printemps, des prés, de la verdure)
Des rossignols, des échos d’aleritour,
Et des zéphyrs, et de l’aube du jour y
JEt des parfuma de V haleine de Flore ;
0])jets cîiarmants dont quelquefois en vers
Oa a peut-être ennuyé l’univers j