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254 POESIES

Qui caressent le vice et colorent les crimes.
Des solides vertus , dont la source est aux cieux ,
Le charme inexprimable embellit ses ouvrages.
Et son nom traverse les âges ,
Toujours plus grand, plus glorieux.
Mais les suffrages de la terre.
Aliments de l’orgueil humain,
Sont la récompense vulgaire
De plus d’un profane écrivain.
Tu ne t’enivres point de cette renommée,
Fugitive faveur, passagère fumée,
Qui donne un vain éclat, ennemi du bonheur ;
Elle ne séduit point le grand homme modeste,
Epris de la gloire céleste
Qui découle du Créateur.
Dans cette féconde carrière
Que ton livre ouvre à nos esprits ,
Heureux qui cherclie la lumière