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Page:Berchoux - La Gastronomie, 1876, éd. Desvernay.djvu/110

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72 NOTES DE LA GASTRONOMIE.

P. 32, V. I 7-20.

Racontez que dans Rome un barbeau fut payé Plus de deux cents écus, argent bien employé. Qui fit dire à Caton, dans son triste délire, Qu’il ne répondait pas du salut de l’empire. Un barbeau fut effectivement acheté à Rome jusqu’à deux cent cinquante écus ; ce qui fit dire à Caton qu’il doutait du salut d’une ville où un poisson était vendu plus cher qu’un bœuf.

P. 32, V. 21-22.

Ajoutez que dans Naple un généreux tyran Paya cent écus d’or la sauce d’un faisan. On attribue ce trait à Mulcasse, roi de Tunis, et cela se passa à Naples.

P. 32, V. 23-24.

Puisez dans Martial, dans Pétrone et Plutarque : Ils présentent des faits bien dignes de remarque. Lisez, pour vous orner l’esprit et vous mettre en état de parler savamment en gastronomie, la description que Pétrone fait des festins de Trimalcion , c’est-à-dire de Néron ; lisez les Œuvres morales de Plutarque, ses Propos de table, etc. ; les épigrammes de Martial ; Julius Cxsar Bullengerus Juliodunensis, e soc. Jesu, De conviviis ; Guidomi Panciroli rerum perditarum ; cum commentariis Salmulh, titulum De cibi capiendi modo veteribus usitato ; le petit volume in- 12 que le fameux écrivain de la Vie des Papes a dédié au cardinal Roverella, sous ce titre : Bap. Platinx Cremonensis De honestate, voluptate et valetudine libri decem. Dans cet ouvrage, Platina décrit l’art de préparer les mets d’une manière qu’il dit agréable et utile pour la santé