Page:Berenger - La Femme du capitaine Aubepin.djvu/42

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— Pardon…, pardon, mon cher camarade, j’arrive à temps pour défendre énergiquement mon bien.

Tout le monde se retourna.

On vit surgir, des profondeurs de l’escalier, un grand jeune homme blond, dont runiforme sombre dés chasseurs à pied dessinait la taille robuste et souple.

Il salua avec grâce madame de Lestenac.

— Cette chambre est retenue pour ma mère, dit-il simplement.

Ce fut au tour de M, de Lestenac à s’incliner.

Louise, dépitée, rentra prestement dans son appartement, suivie de Flavien et d’Anna, et referma la porte derrière elle.

— Voilà un monsieur singulièrement gênant, dit-elle avec humeur.

— Ah ! s’il n’y avait que lui de gênant au monde ! soupira le pauvre mari,

Elle ne parut pas entendre.

— Sérieusement, Louise, où la nicherons-nous ? continua-t-il en désignant du coin de l’œil le chapeau bleu-impérial, qui déficelait paisiblement des cartons.