Page:Berenger - La Femme du capitaine Aubepin.djvu/62

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vien n’est pas là… Ce seraient encore de beaux cris !

— Il est donc bien terrible, ce jeune mari ?

— Je n’ai fait apporter pourtant que le nécessaire, mais les hommes n’entendent rien de rien à ces exigences. M. Aubépin est-il plus conciliant ?

— M. Aubépin est toujours disposé à me faire plaisir, répondit Berthe faiblement.

— Recevez-en toutes mes félicitations… Au revoir… je me sauve.

C’étaient, en effet, les bagages de madame de Lestenac qui venaient d’arriver, et dont le développement insensé remplissait le palier, l’escalier, la cour.

Et le camion du chemin de fer versait toujours de nouveaux colis sur les degrés de la maison Nicolle.

À l’intérieur, le chapeau bleu-impérial se retrouvait dans son domaine, déployant des prodiges d’activité.

À l’extérieur, un homme était plongé dans une désolation indicible à la vue de cette marée montante.