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Page:Berenger - Le Mariage du tresorier.djvu/172

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fut, un semestre en poche, de courir à Paris… à Paris, où il saurait enfin !

À l’institution qu’avait abandonnée sa sœur, il apprit qu’elle en était sortie vers le milieu des vacances dernières, emmenée par mademoiselle Gastès ; depuis lors, même dans cette maison, on n’avait pu en avoir de nouvelles.

Un quart d’heure après, Georges se faisait conduire au petit hôtel des Gastès, rue Fontaine. Une femme de charge, qui le reçut, répondit que mademoiselle de Maucler n’avait fait que passer quelques semaines à la campagne chez ses maîtres, qu’elle n’en avait plus entendu parler.

Mais ses maîtres, où étaient-ils ? Eux, du moins, seraient certainement mieux instruits. La femme de charge expliqua que monsieur était mort l’hiver précédent, que madame et mademoiselle étaient à Bade, que M. Jules Gastès, après la bruyante rupture de son mariage avec la fille d’un banquier, voyageait en Amérique.

Georges partit pour Bade. Il n’eut aucune peine à découvrir les dames qu’il y cherchait, mais infiniment de difficultés à s’en faire recevoir. Lorsqu’il prononça le nom de sa sœur, mademoi-