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Page:Berger - Les Femmes poetes de l Allemagne.djvu/57

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Berlin, où elle commença, tout en écrivant ses vers, à s’intéresser aux questions d’éducation féminine. Elle fonda à Hambourg une sorte de pensionnat familial, qu’elle transporta plus tard à Heidelberg.

Ses œuvres, qu’elle composait toujours avec le désir d’être utile aux jeunes filles qui l’entouraient, sont écrites dans une langue simple et pure. Elles révèlent l’excellence d’une belle âme. Un critique les a reconnues, du moins, « meilleures pour la jeunesse que beaucoup d’autres œuvres du temps, qui recouvrent la perdition de l’âme sous de fascinantes parures ».

Un peu anodins à cause du but spécial auquel ils étaient destinés, ces écrits n’abordent pas le vrai public littéraire de l’époque. Cependant, leur charme est assez grand pour avoir persisté malgré les tendances diverses d’un nouveau temps, et l’on sent que l’auteur, d’après les qualités dont elle fait preuve, eût pu, si elle l’avait voulu, arriver, non sans succès, à un renom plus étendu.