Page:Bergerat - À Châteaudun, 1871.djvu/11

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Pendant les nuits où l’on trébuche,
De quel faiseur de coups d’État
Apprîtes-vous cet attentat
De les jeter dans une embûche ?

De quels confesseurs mal fessés,
Ou de quel juif épouvantable,
L’art de préserver votre étable
En y refusant des blessés ?

Chez quels marchands de vin obèses,
Dans quel couvent vous apprit-on
À souiller les vignes françaises
En trinquant avec les Teutons ?

De qui la faites-vous dépendre
Votre honte, dont je prends soin,
Misérables, qu’il faudrait pendre,
Si l’on pendait avec du foin !